Comment miser au poker ? Guide complet

Fiabilité

Miser au poker, notamment au Texas Hold’em, ce n’est pas “que” parier une partie de son tapis. Il faut savoir le faire de manière réfléchie, méthodique, pour ne pas trop s’exposer et espérer le maximum de retour sur une main gagnante… Surtout quand on sait que sur une table de 9 personnes, ce sont 60 à 80 mains par heure qui peuvent être jouées ! Vous souhaitez en découvrir davantage sur la pratique ? Découvrez tout sur l’art de bien miser, dans ce guide complet !

Quelles sont les mises possibles au poker ?

Au poker, lorsque vous jouez une partie, 5 options s’offrent à vous dès lors que vous vous retrouvez avec vos cartes en main. Voici les différentes mises possibles au poker :

  • Check : “checker” consiste à ne rien faire. Si vous vous retrouvez avec une main KK et un flop 5-8-J au flop, vous et vos adversaires pouvez, tour à tour, “check” (en donnant deux petits coups sur la table). Ainsi, la partie continue sans que personne mise (de fait, la valeur du pot n’augmente pas non plus). Vous pouvez “check” pré-flop (si vous êtes BB), au flop, au turn et à la rivière.
  • Fold (se coucher) : fold consiste à se retirer d’une main en jeu. Cela se passe généralement lorsque vous estimez que votre main n’est pas assez solide pour espérer quoi que ce soit du jeu. Vous pouvez vous coucher à n’importe quel moment de la partie, au pré-flop (si vous touchez un 6-2, par exemple), au flop ou plus tard encore après que vos adversaires ont misé ou relancé et que vous ayez pris la décision de ne pas les suivre.
  • Bet (parier) : parier, c’est le simple fait de miser vos jetons, dès que c’est à vous de parler. Si vous êtes le premier à parler, vos adversaires pourront ensuite vous suivre, relancer ou se coucher.
  • Call (suivre) : on dit qu’un adversaire “call” lorsqu’il suit la mise effectuée par l’un des joueurs avant lui. Par exemple, le joueur A peut parier 100, le jouer B se couchera alors, tandis que le joueur C suivra, en pariant lui aussi 100.
  • Raise (relancer) : relancer, c’est augmenter la mise initialement pariée par un joueur, afin de lui mettre la pression. Reprenons l’exemple ci-dessus. Si le joueur A parie 100, le joueur B va se coucher. Vous, le joueur C, disposez d’une bonne main. Vous souhaitez mettre de la pression et relancez alors, en pariant 150. Quand ce sera à nouveau au joueur A de parler, il pourra alors se coucher, suivre ou là encore relancer.

Quelles sont les différentes stratégies de mise au poker ?

Lorsqu’une partie de poker est entamée, plusieurs stratégies de mises s’offrent à vous. Décryptons ensemble 6 mises au poker à appliquer.

Value Bet

Le Value Bet (mise de valeur) est une stratégie qui vise à parier, si et seulement si vous estimez avoir la meilleure main en jeu. L’idée est d’effectuer de petits paris (entre 30 et 50% du pot), pour inciter ses adversaires à suivre, voire à relancer. Vos cartes prennent alors de la valeur !

Continuation Bet

Le Continuation Bet (aussi appelé C-Bet) est une stratégie consistant à ce que le dernier agresseur pré-flop (la dernière personne ayant relancé), mise à nouveau (ou relance) au flop. C’est une stratégie de jeu qui se veut agressive et qui permet d’éliminer du jeu, les mains les plus faibles ou les plus moyennes. Cela permet de prendre le contrôle de la partie et de mettre la pression sur ses adversaires pour qu’ils se couchent.

Information Bet

Au poker, l’Information Bet consiste à miser de façon à récupérer des informations sur le profil et la main de ses adversaires. Cette stratégie est généralement privilégiée par les joueurs hors de position, qui souhaitent reprendre un peu de contrôle sur la partie.

📌 Si 6 joueurs se trouvent à table et que vous parlez en 4eme position après 3 check, une petite mise, inférieure à 50% du pot, peut vous aider à faire le ménage et à y voir plus clair sur qui est en mesure de vous suivre ou non.

Slow Bet

Le Slow Bet est une stratégie de mise qui consiste à faire exprès de sous-évaluer la puissance de sa main auprès de ses adversaires, en misant moins que ce qui doit normalement être fait.

Si vous vous retrouvez avec KK en main et qu’un tirage A-K-4 sort au flop, vous pouvez être quasiment certain d’avoir le lead sur la partie. Si une personne dispose d’un As, elle sera alors tentée de miser un certain pourcentage du pot. Suivez. Pareil au turn et à la rivière (dans une configuration 5 puis 2).

📌 L’objectif de cette stratégie est de piéger les adversaires en leur faisant croire qu’ils ont une main supérieure à la nôtre et qu’ils misent ou relance pour ensuite les surprendre avec une main plus forte, qu’ils auront eux-mêmes fait gagner en valeur. Attention toutefois à être sûr d’avoir, à disposition, la meilleure main du jeu.

Over Bet

L’Over Bet est le fait de miser plus que la taille du pot (plus de 100% de sa valeur). Cette stratégie vous permet de valoriser un tirage pré-flop ou une main, tout en mettant énormément de pression à ses adversaires.

📌 Si ce type de pari peut être effectué à n’importe quel moment du jeu, il est plus courant de voir des Over Bet au turn ou à la rivière. En effet, les probabilités d’un “bad beat” sont moindres, ce qui permet de parier gros, avec plus de certitudes !

All-in

Faire tapis (ou all-in) consiste à mettre tous les jetons de son tapis, en jeu. Dans le cas où vous perdez la main, vous êtes hors-jeu. Pré-flop, all-in indique une main très puissante (potentiellement AA ou KK). Il est toutefois possible de faire tapis à n’importe quel moment du jeu.

📌 C’est une bonne manière de maximiser la valeur de sa main car si vous êtes suivi par une ou deux personnes et que vous remportez la main, vous multipliez votre tapis initial par 2 ou 3.

Quand miser (Bet) et quand Suivre (call) au Poker ?

Au poker, savoir quand miser ou quand se contenter de suivre, est absolument essentiel. Maîtriser les règles du poker et ces concepts et ce qu’ils impliquent permet de mieux gérer les situations où vous y serez exposé et donc, de limiter les risques d’erreurs et de perte ou sortie prématurée d’un tournoi.

💡 Mais alors, quand miser au poker ?

Si vous avez une main forte, par exemple, vous pouvez miser au poker ! Si pré-flop, vous vous retrouvez avec un tirage AA – KK ou AK voire QQ, il peut être intéressant de miser. Au flop, une belle main (A/K/Q-7-2) peut même vous inciter à aller au tapis.

Miser peut aussi se faire dans le cadre d’un bluff, au poker. Quand bien même, vous n’avez rien, vous pouvez tenter de faire croire à vos adversaires que vous avez une main relativement puissante (6-4 pré flop, avec un flop Q-Q-8). Le bluff reste une stratégie risquée, qui vous expose à une main potentiellement plus forte, ce qui pourrait vous faire perdre gros.

Enfin, miser dans une partie de poker peut se faire pour protéger une main décente (88 pré-flop ou une paire de 10 au flop, dans un tableau K-10-3, par exemple). En misant de manière assez franche, vous allez éliminer les mains les plus faibles et instaurer le doute chez les joueurs qui ont une main forte qu’ils peuvent désormais penser moyenne !

💡 Quid du call ?

Stratégie plus passive que la mise, le call peut s’utiliser si vous avez une bonne main et que l’un de vos adversaires, un joueur loose, aura tendance à penser que sa main est meilleure que la vôtre (une double paire K-5 une paire K, par exemple, dans le cadre d’un flop K-J-5). Ce dernier va alors miser et vous pourrez le suivre pour le relancer plus tard.

Suivre au poker permet aussi d’évaluer le profil et la maison de son adversaire. Si vous êtes dans une phase d’observation, car vous venez tout juste d’arriver sur une table (que ce soit en physique ou en ligne), vous pouvez choisir de rester passif sur les quelques premières parties. Cela vous permettra de déterminer la façon de jouer de chacun de vos adversaires, pour ensuite entrer dans une phase plus active de mise.

Quand checker au poker ?

Tout comme savoir quand miser ou quand suivre, savoir quand checker au poker est extrêmement important. Stratégie plus passive encore que le “call“, le “check” s’utiliser, dans un premier temps, pour évaluer la force de sa main.

Si votre main pré-flop est moyenne, voire faible (comme un 10-4) et que vous êtes BB (Big Blind) vous pouvez checker. Analysez ensuite le flop. Si un tirage 7-9-4 sort, vous pouvez une fois encore décider de checker. Votre paire de 4 reste assez faible. Si une personne mise et qu’une autre relance, vous pouvez vous coucher ou suivre, pour espérer une double paire ou un brelan.

Checker, c’est aussi laisser l’initiative à son adversaire. Vous pouvez avoir une bonne main de type K-10 et voir un tirage au flop comme K-10-3 apparaître. Checker, c’est faire croire à son adversaire que vous n’avez pas grand-chose, voire rien du tout (on parle aussi de Slow Bet). S’il mise, c’est qu’il estime être dans une bonne situation. S’il check, c’est potentiellement qu’il estime être dans une position défavorable et se laisse du temps (une nouvelle carte) pour se décider sur la suite à donner à sa stratégie.

Miser pour remporter la main

Remporter une main au poker peut se faire de différentes manières. Cela peut être via une série de check, avec une victoire à la hauteur (la carte la plus haute remporte le pot), en se contentant de suivre (car vous estimez votre main comme moyenne, celle-ci étant exposée à une ou deux autres cartes plus puissantes). Une troisième option consiste à miser ! En étant offensif, vous vous mettez en bonne position de remporter le pot, surtout si vous ne bluffez pas et disposez d’une très belle main.

Miser de manière agressive pour remporter le pot

  • La mise peut être divisée en deux ou trois grandes familles : La mise faible, à savoir moins de 50% du pot.
  • Une mise importante, entre 50 et 75% du pot ainsi qu’une mise agressive, à plus de 75% du pot.
  • Les mises agressives mettent énormément de pression sur les épaules de ses adversaires qui vont être amenés à se coucher ou à suivre en prenant le risque de mettre en jeu une grosse partie de leur tapis.

La stratégie de mise agressive pour remporter la main peut être utilisée à n’importe quel moment du jeu. Que vous soyez pré-flop, au flop, au turn ou à la rivière, avec toujours le même objectif : faire croire ou comprendre à son adversaire que sa main est très forte et que suivre ou aller au tapis se fait à ses risques et périls.

📌 Voici un exemple de mise agressive, en situation ! Un joueur relance préflop avec une main moyenne (par exemple, A-J) et effectue une mise agressive au flop, quel que soit le tableau, pour représenter une main forte et inciter ses adversaires à se coucher (on parle aussi de continuation bet).

Dans la vraie vie, un joueur professionnel comme Phil Hellmuth, par exemple, est considéré comme étant l’un des plus agressifs au monde. Il n’hésite pas à attaquer ses adversaires avec des mains plus que moyennes. On se souvient notamment de son head-to-head contre JC Tran, qu’il a remporté avec ce tirage 5-8 (avec une paire de 8 au flop) alors qu’un As et un Roi étaient sortis. Au complet, le tableau était de 8-A-4-K-2. Son adversaire, qui avait touché 5-2, avait fait all-in en pensant être en mesure de bluffer. Il a été call et a donc perdu.

Miser comme technique de bluff

Le bluff est une action délibérée, qui vise à tromper son adversaire. L’idée est de lui faire croire que sa main est bien plus puissante que ce qu’il peut imaginer. La réalité est toutefois bien différente, la main en question étant particulièrement faible. Cette technique reste risquée. Face à un adversaire qui a vraiment une bonne main, il est possible de se faire avoir et de perdre une belle partie de son tapis.

Exemple :

  • Dans le cadre d’un tirage A-Q-8 au flop, puis un 3 au turn, vous décidez de remiser 80% du tapis actuel. Votre adversaire, qui a entre les mains un Q-6, pourrait penser que vous avez une paire d’As ou une double paire. Il se couche. En réalité, votre main était un 4-2 !
  • Bluffer peut se faire dans d’autres situations, notamment contre des adversaires tight, qui ont tendance à se coucher assez facilement. Il est aussi possible de bluffer sur un tableau dit “sec”. Au flop et au turn, il est possible que le nombre de combinaisons intéressantes soit assez limité. Résultat, vos adversaires penseront que vous disposez d’une main plus forte que ce qu’elle n’est en réalité.
  • Bluffer de temps en temps permet de faire varier son jeu. Au poker, l’objectif est être imprévisible, insaisissable auprès de ses adversaires. Dès lors que vos adversaires arrivent à y voir clair et savent que vous bluffez (ce qui peut arriver si vous le faites vraiment trop souvent), ces derniers n’hésiteront plus à vous contrer.

Conseils pour miser comme un pro au poker

Pour conclure sur le sujet de la mise au poker, voici un récapitulatif des “bonnes pratiques” et des “bons conseils” à suivre pour être sûr de mettre toutes les chances de votre côté lorsque vous entamerez votre prochaine partie :

  • Étudiez les mains au poker et les stratégies de mise des joueurs professionnels pour améliorer votre compréhension du jeu et affiner votre propre approche.
  • Étudiez le profil de vos adversaires autour de la table et restez attentif aux actions et aux réactions de ces derniers pour ajuster votre stratégie de mise en conséquence.
  • N’hésitez pas à utiliser des stratégies de mise avancées comme le continuation bet, le value bet, le check-raise, ou le slow play pour maximiser vos gains et déstabiliser vos adversaires.
  • Prenez en compte la texture du tableau, la position et le profil de vos adversaires lorsque vous décidez de miser, de bluffer ou non.
  • Utilisez le bluff comme une tactique pour tromper vos adversaires sur la force réelle de votre main.
  • Misez agressivement pour prendre la main et inciter vos adversaires à se coucher, même si votre main n’est pas la plus forte.
  • Variez votre jeu pour devenir un joueur particulièrement compliqué à déchiffrer pour les personnes autour de la table.

Comment lire les mises de ses adversaires ?

Pour lire les mises de ses adversaires au poker, vous devez aussi apprendre à lire vos adversaires et à comprendre le message qu’ils font passer à travers leurs mises.

Il existe plusieurs types de joueurs, dont :

  • Les joueurs tight (serrés) : ces joueurs jouent peu de mains et misent assez prudemment. En revanche, dès qu’ils entrent en jeu, c’est qu’ils estiment que leur main est particulièrement intéressante. Dès qu’ils ont la certitude d’être en très bonne position, ils n’hésiteront pas à augmenter leur mise.
  • Les joueurs loose (large) : ces joueurs prennent des risques. Ils jouent beaucoup de main, misent de manière assez agressive et n’hésitent pas à bluffer.
  • Les joueurs passifs : ces joueurs ont tendance à suivre les mises. Ils ne prennent pas d’initiative, ne misent ou ne relance jamais de leur propre fait. S’ils ont une bonne main, ils sont plus à même de Slow Bet.
  • Les joueurs agressifs : ces joueurs misent et relancent à quasiment toutes les mains. Ils agissent comme les joueurs loose, mais de manière plus prononcée encore.
  • Les joueurs débutants, expérimentés et professionnels : les joueurs débutants se laissent surtout embarquer par leur intuition. Leur analyse n’est pas poussée et les nombreux éléments présentés dans cet article ne sont pas du tout pris en compte. Les joueurs expérimentés ou professionnels agiront de manière beaucoup plus réfléchie et stratégique.

Être en mesure de classer ses adversaires, dans ces cases-là, permet de vous adapter. En effet, selon leur profil, ces joueurs vont agir et miser de manière totalement différente. Un joueur tight, passif, se contentera de suivre tandis qu’un joueur agressif, voire très agressif, n’hésitera pas à miser 100% du pot, si ce n’est plus encore.

Comment chaque type de joueur de poker réagit à certains types de mise ?

Quand on joue au poker, il faut avoir plus d’une corde à son arc. Et les joueurs expérimentés, qui jouent de manière serrée, incorporent le bluff le C-bet ou l’information bet de manière quasiment naturelle, de sorte que leur jeu devient particulièrement compliqué à déchiffrer. Une approche que n’ont pas les joueurs trop offensifs et débutants. D’ailleurs, comment ces derniers réagissent-ils aux mises effectuées ?

  1. Misez sur des joueurs tight

    Les joueurs tight ont tendance se coucher face aux mises agressives. C’est d’autant plus vrai si leur main pré-flop n’est pas très bonne (8-2 dépareillé). Une tendance qui peut profiter aux joueurs qui savent bluffer ou qui disposent d’une main moyenne. Pour autant, en cas de main forte (QQ, JJ) un joueur tight n’hésitera pas à suivre. Un Slow Bet qui, à la rivière, peut se transformer en un tapis.
  2. Misez sur des joueurs loose

    Même s’ils disposent d’une main moyenne ou moyenne-faible, les joueurs loose ont tendance à suivre, miser ou relancer les mains, sans pour autan tête ultra-agressifs. C’est un profil difficile à lire. Mais si vous êtes sûr de disposer d’une très bonne main, miser 75% du tapis au flop, 50% au turn (pour éventuellement se faire relancer) ou aller chercher le all-in au turn ou à la rivière peut payer.
  3. Misez sur des joueurs passifs

    Les joueurs passifs ont tendance à ne faire “que” suivre. Ils ne prennent aucune initiative et ne vont jamais miser ou relancer. En étant semi-agressif sur ses mises (30 à 50% du pot, par exemple, en head-to-head), vous allez probablement les voir suivre. Si votre main est très bonne, c’est probablement le maximum que vous allez être en mesure de tirer, puisque face aux ajours trop agressifs, les joueurs passifs ont tendance à fold.
  4. Misez sur des joueurs agressifs

    Les joueurs agressifs misent, suivent et le plus souvent, relancent. Ce sont des joueurs insaisissables. Face à leurs mises et relances, il ne faut pas hésiter à se coucher si vous estimez votre main trop moyenne. En revanche, sur un bon tirage (KK ou QQ), vous avez la possibilité de maximiser la valeur de votre main. En effet, ils n’hésiteront pas à vous suivre. Mais allez-y avec méthode. Miser 50% du pot au flop, 75 ou 100% du pot au turn puis all-in à la rivière, par exemple. S’ils estiment être en bonne position, vous serez, dans tous les cas, relancés.
  5. Misez sur des joueurs débutants et professionnels

    Imprévisible, un joueur débutant peut rapidement être intimidé face à des mises agressives (comme un 80% du pot au flop ou au turn). A contrario, un débutant peut aussi être tenté de suivre, même avec une main assez faible. Il faut donc être capable de trouver le juste milieu entre agressivité et invitation à suivre, dans le but de valoriser au maximum sa main, notamment si vous estimez que celle-ci est particulièrement bonne.

En revanche, face aux jeux expérimentés, c’est quand même beaucoup plus difficile. Ces derniers arrivent à parfaitement lire le type de joueur que vous êtes, devenant ainsi capable de mettre en place une stratégie adaptée dans le but de vous contrer. Patients face aux joueurs agressifs, agressifs face aux joueurs tight, ces derniers trouveront souvent la parade dans le but de vous surprendre.

Les joueurs professionnels vont jouer de manière plus précise, plus calculée. Selon la situation et leur main, ils vont jouer un pourcentage précis du pot ou de leur tapis. Côté débutant, c’est bien plus aléatoire. Il en va de même pour la fréquence des mises. Les joueurs expérimentés savent effectivement quand miser, quand se coucher. Ils attendent le “bon moment” pour attaquer, ce que ne savent pas faire les joueurs trop offensifs ou débutants.

Miser au poker en ligne est-il différent du poker sur table ?

📌 Non, techniquement, les stratégies de mise sont similaires, que vous jouiez sur table, ou en ligne. Pour autant, miser au poker en ligne est tout de même différent du poker sur table.

En ligne, les parties de poker sont beaucoup plus rapides, avec des BB qui évoluent à la hausse toutes les 3 à 4 minutes et des Antes. C’est d’autant plus vrai dans les freeroll, ce qui implique de vite devoir augmenter la taille de son tapis. De fait, certaines décisions prises vont à l’encontre de ce que vous pourriez avoir envie de faire.

En jouant au poker en ligne, il est aussi beaucoup plus difficile de lire vos adversaires, pour la simple et bonne raison que vous ne les voyez pas. Vous ne pourrez donc pas observer leurs réactions, échanger avec eux… Tout ce qui a tendance à donner bon nombre d’indications n’est donc plus possible.

Enfin, si vous jouez au poker en ligne, vous pouvez tomber face à un ou plusieurs joueurs, qui jouent plusieurs parties simultanément. Dispersés, ces derniers vont agir selon l’instinct du moment ou à la suite d’une analyse assez rapide de la situation. Résultat, il est assez difficile d’y voir clair dans leur jeu.

Stratégies de mises sur des tables à petites mises

Comment jouer au poker et comment miser sur des tables dites “micro”, qui ne nécessitent que quelques centimes de mise pour pouvoir entrer ? Sur ces tables, on retrouve le plus souvent des joueurs amateurs qui ont un faible montant en cash à disposition.

📌 Si vous vous rendez sur ce type de table, sachez que les pertes peuvent être assez minimes. Vous pouvez donc vous permettre de prendre un peu plus de risques que sur des tables à gros buy-ins. Sans entrer dans l’ultra-agressivité, vous pouvez donc développer un jeu au caractère plutôt offensif.

Il est donc probablement préférable de jouer moins de mains, mais de les jouer jusqu’au bout, en poussant vos adversaires dans leurs retranchements. Les bluffs complexes sont à éviter, les joueurs débutants n’ayant pas vraiment tendance à être capables de les détecter. Enfin, pensez adaptabilité, les tables à petits buy-ins étant sujettes aux nombreuses allées et venues, vous rencontrerez différents profils de joueurs.

Stratégies de mises sur des tables a hautes mises

Qu’en est-il de la stratégie à adopter pour une partie de poker sur des tables à mises hautes ? Qu’il s’agisse d’un cash game, d’un head-to-head ou de la table finale d’un tournoi, l’approche à adopter ici, se doit d’être bien plus équilibrée.

📌 Choisissez bien soigneusement les mains avec lesquelles vous allez jouer, misez de manière cohérente, en respectant le plan de jeu que vous avez pu établir en amont tout en n’oubliant pas de tout faire pour ne pas être trop prévisible. Pensez à varier les coups (bluff, c-bet, information bet…) !

Gérez au mieux votre bankroll et misez selon la taille de votre tapis. Si vous êtes dans une bonne situation, parmi les leaders de la table, inutile de prendre des risques inutiles. Vos bonnes mains peuvent valoir jusqu’à 50 ou 75% du tapis. En revanche, si vous êtes dans une situation plus compliquée, il faudra probablement opter pour un jeu plus offensif, avec une part plus importante de bluff et ce c-bet, quand bien même cela peut signifier de tomber sur des adversaires prêts à aller jusqu’au tapis.

Notre conclusion sur comment miser au poker

Miser au poker est une véritable science. D’innombrables facteurs sont à prendre en compte, de la table à laquelle vous êtes assis, à votre position en passant par les profils de vos adversaires.

Rassurez-vous, il vous faudra pas mal de pratique avant d’avoir une totale maîtrise de tous les concepts clés présentés dans ce guide très complet, mais c’est tout à fait possible. Pour apprendre, gagner de l’argent au poker et tout maîtriser, n’hésitez d’ailleurs pas à commencer en vous inscrivant sur les meilleures plateformes de poker en ligne, tout en jouant avec de l’argent fictif. Cela vous permettra de vous faire la main.

FAQ – Tout savoir sur comment miser au Poker

Quand se coucher face à une mise ?

Quand suivre au poker et quand relancer ?

Les mises au poker en ligne sont-elles les mêmes que sur table ?

Références

  1. https://www.ffpoker.org/
  2. https://www.laliguedepoker.org/
Sofia Kuzman
Editor
Sofia Kuzman
Responsable d'édition

Aujourd'hui rédactrice et éditrice SEO chez Techopedia, mon parcours diversifié reste mon plus grand atout : études de Droit à la Sorbonne, diplôme d'économie internationale, Responsable du Comité Énergies à l'IHEDN (École Militaire), puis basculement complet vers l'écriture, ma passion de toujours. Mes études juridiques et économiques m'ont donné une base solide pour parvenir à organiser mes idées, penser de manière stratégique et savoir chercher et trouver les bonnes informations. Par la suite, l'intégration de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) m'a permis d'accéder à une prise de responsabilité particulièrement intense. Mon rôle consistait principalement à gérer une…