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La martingale est souvent utilisée sur les marchés financiers par les traders ainsi que dans le domaine des paris sportifs.
Cette stratégie a la réputation d’être infaillible sur le long terme, à condition d’avoir à sa disposition une somme illimitée d’argent ! Voyons un peu plus en détail à quoi correspond la martingale.
Qu’est-ce qu’une martingale ?
Une martingale est une stratégie souvent utilisée dans le domaine des paris en ligne ou des marchés financiers, consistant à augmenter la mise à chaque fois que l’on perd le pari précédent afin de compenser les pertes précédentes avec les gains du prochain pari.
Les différents types de martingales
Il existe de nombreuses variantes de cette stratégie :
- La martingale traditionnelle
La martingale traditionnelle consiste à doubler le montant de la mise après chaque défaite, afin de compenser toutes les pertes précédentes et de réaliser un gain sur les sites de paris en ligne.
- L’anti-martingale
Une anti-martingale est une stratégie qui consiste à augmenter le montant de la mise après chaque victoire, et à réduire le montant de la mise après chaque défaite.
- La martingale de Fibonacci
La martingale de Fibonacci est une stratégie qui consiste à augmenter le montant de la mise après chaque défaite en suivant une suite basée sur les nombres de Fibonacci.
- La martingale de Labouchère
Stratégie développée par Henry Du Pré Labouchère, cette martingale repose sur l’idée qu’il faut définir un objectif de gains (par exemple 50 €) pour un ensemble de paris (par exemple 10 paris).
Lorsqu’un pari sportif est perdu, le montant de la mise de ce pari vient alors s’ajouter à la fin de la ligne. Le montant du pari suivant est égal à la somme du premier et du dernier pari de la ligne, divisée par la cote du pari.
Exemple d’une martingale
Prenons l’exemple d’un parieur spécialisé dans les matchs de football de la Ligue 1 qui utilise la stratégie de la martingale de Labouchère.
Il définit un objectif de gains de 100 € pour une série de 10 paris (10 € pour chaque pari) qu’il schématise en une ligne :
10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10
À chaque tour, le montant de la mise est définie avec cette formule :
Montant de la mise = Gain espéré / (Cote du pari – 1)
1er pari :
Il parie sur une victoire de Nantes face à Lens.
Pour gagner 10 €, il doit miser : 2.27 € (avec une cote de 5,4 sur BetClic).
Il perd son pari. Le montant de sa mise va ainsi s’ajouter à la fin de la ligne qu’il a schématisé, ce qui donne :
10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 2,27
2éme pari :
Match : Lille – Nice
Il doit désormais miser 5.58 € sur un match nul (cote de 3,20 sur BetClic).
Il perd son pari. Le montant perdu s’ajoute à la fin de la ligne :
10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 2,27 – 5,58
3éme pari :
Match : Montpellier – Brest
Il mise désormais 8.03 € sur une victoire de Montpellier (cote de 2,94 sur BetClic).
Il gagne le pari. Il remporte donc le premier gain sur son schéma + le montant du dernier pari perdu. Il peut barrer le premier gain et le dernier montant sur son schéma :
10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 10 – 2,27 – 5,58
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les gains de la ligne sur le schéma soient barrés.
