Malgré les tentatives de blocage, Google devra faire face à un recours collectif de 7 milliards de livres sterling (environ 8,8 milliards de dollars) au Royaume-Uni concernant sa domination présumée dans la recherche en ligne.
Google compromet la concurrence ?
L’affaire remonte à septembre 2023 et affirme que Google nuit à la concurrence en exigeant que les fabricants de smartphones Android incluent à la fois Google Search et le navigateur Chrome.
Selon le cabinet d’avocats représentant le plaignant initial, Nikki Stopford, cofondatrice de Consumer Voice et militante des droits des consommateurs, le Tribunal de l’Appel de la Concurrence au Royaume-Uni a voté à l’unanimité en faveur de l’autorisation du procès, .
Le litige porte également sur le fait que Google ait payé des milliards de dollars à Apple pour rester le moteur de recherche par défaut du navigateur Safari d’Apple.
Rien qu’en 2022, Google a versé à Apple environ 20 milliards de dollars.
Google continuerait de “manipuler le marché” pour faire payer davantage les publicitaires. Cette hausse finir par se ressentir sur les consommateurs.
Google accumule les procès
Google fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires pour pratiques anticoncurrentielles, notamment de la part de Yelp et d’Epic Games, le créateur de Fortnite.
Toutefois, ce sont les gouvernements qui lui ont opposé la plus forte opposition.
En août 2024, un juge de district américain a déclaré que Google constituait un monopole et que l’entreprise pourrait être contrainte de vendre Chrome si les propositions du ministère de la justice étaient acceptées.
En septembre, l’Union européenne a confirmé une amende antitrust de 2,4 milliards d’euros.
La résolution de certaines de ces questions pourrait prendre encore des années. Les propositions du ministère de la justice doivent encore être confrontées à celles de Google, et la décision d’un juge n’interviendra pas avant septembre 2025.
Étant donné que Google a jusqu’à présent fait appel et s’est battu contre toute tentative de modification de ses pratiques, certaines affaires pourraient encore attendre des années avant d’être définitivement résolues.
En attendant, Google Pay sera placé sous la surveillance du Consumer Financial Protection Bureau des États-Unis.