Durant la campagne présidentielle, des hackers informatiques chinois, prétendument soutenus par le gouvernement, auraient compromis des communications téléphoniques liées aux équipes de Kamala Harris, du futur président Donald Trump et du futur vice-président JD Vance.
Selon certaines sources, les hackers auraient également recherché des contacts liés à des hauts fonctionnaires de l’administration Biden.
Bien que l’on ne sache pas avec certitude quelles données spécifiques ont pu être consultées, ce type de cibles est très prisé par les hackers étrangers à des fins de renseignement.
La réponse du gouvernement américain et ampleur de l’attaque
Après la découverte de l’attaque, les responsables du renseignement américain ont informé les commissions du Congrès de la menace.
Breaking: Chinese hackers targeted phones affiliated with Harris campaign, source says https://t.co/snXl5jjpcL via @reuters pic.twitter.com/cFjtRmhece
— Patrick Wilson 🇺🇸🗳️ (@DUhockeyFan) October 26, 2024
Le président de la commission du renseignement du Sénat, Mark Warner, a qualifié la violation de “sérieuse” et a indiqué qu’une surveillance quotidienne était en cours.
Connu sous le nom de Salt Typhoon dans les milieux de la cybersécurité, le groupe de pirates chinois aurait infiltré de nombreux réseaux de télécommunications au cours des derniers mois.
Les enquêteurs pensent que les hackers pourraient être à la recherche de données sensibles liées à la sécurité nationale, telles que des demandes d’écoutes téléphoniques émises par le ministère de la justice.
Avant l’attaque contre les personnalités politiques, un autre groupe de cybercriminels a récemment pris pour cible les principaux fournisseurs de télécommunications américains, notamment AT&T, Verizon et Lumen Technologies, qui desservent des millions de personnes dans tout le pays.
Ces attaques malveillantes constituent la principale cause du vol des données en 2024.
Les hackers ont utilisé des techniques avancées, infiltrant des systèmes capables de transporter d’importants volumes de trafic Internet et de données de réseau, en particulier au sein d’entreprises responsables d’infrastructures critiques.
L’équipe de campagne de Trump a établi un lien entre la violation et d’autres tentatives étrangères comme l’attaque de comptes Whatsapp ciblant des politiques américains il y a quelques mois
Les autorités américaines suggèrent que ces tentatives coordonnées de pays tels que la Chine, l’Iran et la Russie visent à pénétrer l’infrastructure politique et électorale des États-Unis.
Des inquiétudes croissantes en matière de cybersécurité
Cette attaque symbolise les risques croissants de cybersécurité posés par des acteurs étrangers cherchant à accéder aux systèmes politiques et d’infrastructure des États-Unis.
Des hackers chinois ont été soupçonnés de mener des campagnes d’influence secrètes similaires sur les réseaux sociaux dans le cadre des élections américaines.
Ce contexe suscite de nouvelles inquiétudes chez les responsables de la sécurité nationale. En effet, les menaces de cybersécurité ne cessent de s’intensifier, notamment envers les structures et les personnalités politiques, selon ces statistiques clés de cybersécurité.