Rien ne va plus pour Telegram. Après l’arrestation de son fondateur, Pavel Durov, voilà que l’application fait l’objet d’une enquête de la part du gouvernement indien et pourrait potentiellement être interdite d’activités sur le territoire indien. La justice indienne reproche au réseau social de favoriser des activités criminelles sur la plateforme.
Une période très compliquée pour Telegram
Telegram traverse actuellement une période très compliquée. Il y a quelques jours, le PDG de Telegram, Pavel Durov, a été arrêté en France pour ne pas avoir collaboré avec les autorités légales françaises afin de lutter contre des activités criminelles ayant eu lieu sur la plateforme, telles que l’abus sexuel d’enfants, le trafic de drogue, la fraude et le terrorisme.
Aujourd’hui, l’application de messagerie fait l’objet d’une enquête du gouvernement indien dans la mesure où la plateforme serait utilisée dans le cadre d’activités criminelles telles que :
- l’extorsion de fonds
- et les jeux d’argent.
L’enquête est menée par le ministère de l’intérieur et le ministère de l’électronique et des technologies de l’information (MeitY). Un représentant du gouvernement a déclaré à Moneycontrol que l’application « pourrait » être interdite en Inde si elle était reconnue coupable.
Un dossier déjà lourd pour Telegram en Inde
L’enquête sur Telegram en Inde n’est pas surprenante, car l’application a récemment été utilisée par des cybercriminels pour mettre en vente les épreuves de l’examen d’entrée en médecine de l’UGC-NEET. Les copies d’examen auraient été vendues pour ₹5 000 à ₹10 000 ₹ chacune (environ 54 à 110 euros) sur Telegram.
Cette enquête judiciaire intervient alors que Telegram avait déjà été convoquée par le ministère indien des technologies de l’information en octobre 2023 pour avoir diffusé des documents d’abus sexuels sur des enfants via sa plateforme. L’application avait été invitée à supprimer tous les contenus de ce type.
L’enquête sur l’affaire en cours est en cours et pourrait prendre un certain temps avant d’aboutir, car Telegram n’a pas de bureau local en Inde, ce qui entrave la communication entre les fonctionnaires indiens et l’entreprise.