Après “Libé” ou encore “La Croix”, c’est “Le Point” qui a été pris pour cible par un groupe de hackers.
Après enquête, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a alerté la direction d’une fuite et de la revente de certaines de ses informations les plus sensibles sur le dark net.
Tout savoir sur la cyberattaque dont a été victime Le Point
Le 13 novembre 2024, la direction du média “Le Point” est alertée par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi).
Selon l’Agence, des informations personnelles sensibles ont été dérobées, puis mises en vente sur un forum connu des autorités pour avoir des liens avec la cybercriminalité.
Cette cyberattaque quasiment passée inaperçue a depuis été revendiquée par un groupe de hackers. Ces derniers seraient parvenus à entrer dans le système informatique du média à travers un outil de gestion de la relation client qu’utilise l’un des sous-traitants de la version numérique du média.
On parle d’attaque par porte dérobée.
Ce type d’attaque au même titre que le ransomware fait partie des nombreuses techniques utilisées par les pirates informatiques comme le révèlent les statistiques sur la cybersécurité.
Quelles sont les données qui ont été volées au cours de cette cyberattaque ?
Les hackers ont dérobé les informations personnelles des abonnés à la version web du journal. Puis, ils ont mis en vente, sur le darkweb, des fichiers comprenant :
- le nom et le prénom des abonnés,
- leur numéro de téléphone,
- l’adresse postale,
- leur date de naissance.
En tout, ce sont 900.000 personnes qui seraient concernées par le vol de ces données, dont les anciens abonnés.
D’un point de vue international, les attaques malveillantes représentent la principale cause du vol des données.
Quelles sont les mesures prises par la direction du Point après cette cyberattaque ?
Suite à la découverte de cette cyberattaque, la direction du Point a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République de Paris afin de faire toute la lumière sur cette affaire.
Dans le même temps, le journal a confirmé avoir informé la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) de la situation.
Pour accompagner les personnes concernées et répondre à toutes leurs questions, le Point a également mis en place un numéro spécial.
Il s’agit du 01 86 56 72 35.
Enfin, le média a tenu à alerter contre les éventuelles tentatives de phishing et autres actes malveillants à venir, en invitant ses lecteurs à redoubler de vigilance.