Techopedia est financé par des liens d'affiliation, sans que cela n'affecte 
LinkedIn compte plus de 29 millions de membres en France, ce qui fait du pays le cinquième plus important en termes de nombre d’abonnés derrière le Royaume-Uni, le Brésil, l’Inde et enfin, les États-Unis.
Un réseau particulièrement utilisé, puisqu’en moyenne (toujours en France), un utilisateur ouvre son application 37,6 fois par mois, pour un temps total passé sur l’application, de 54 minutes (par mois également).
Mais derrière cette utilisation importante, une question se pose : qui écrit réellement les posts que les utilisateurs voient sur LinkedIn ?
De plus en plus de publications LinkedIn rédigées par l’IA
La majorité des contenus publiés sur LinkedIn ne seraient, en fait, pas des contenus rédigés par des humains. Ce sont des robots qui en seraient à l’origine.
Pour parvenir à le démontrer, l’entreprise Originality.ai a analysé 8.795 publications LinkedIn qui ont été partagées entre janvier 2018 et octobre 2024.
Il en ressort un résultat surprenant : 54% des contenus lus sur LinkedIn, soit plus d’un sur deux, seraient générés par l’intelligence artificielle.
Avant 2022, la part des textes publiés sur LinkedIn, rédigés par l’IA, était quasiment inexistante.
Fin novembre 2022, date à laquelle ChatGPT a officiellement été déployé, la courbe s’est envolée. Rien qu’entre janvier et février 2023, une hausse de 189% de la part des textes rédigés par l’IA et publiés sur LinkedIn, a pu être observée.
Quel avenir pour LinkedIn ?
Faut-il attendre une réaction de la part de LinkedIn ? Bien installée, cette tendance semble partie pour perdurer.
6% des utilisateurs LinkedIn interrogés avouent déléguer 100% de leur contenu à une intelligence artificielle générative.
55% des personnes interrogées, quant à elles, confirment utiliser les modèles d’IA générative pour rédiger des contenus, qu’elles vont cependant relire, éditer et optimiser avant de mettre en ligne.
Des publications IA aux excellents résultats
Le rapport affirme que les résultats de ces contenus générés par l’intelligence artificielle, s’avèrent excellents.
Certains tests ont permis de démontrer une hausse du taux d’impression, de l’ordre de 11% et du taux d’engagement, de 75% par rapport aux publications humaines habituelles.
LinkedIn ne laisse pas tout passer
Si LinkedIn n’entend pas interdire les contenus générés par l’IA, la plateforme n’entend pas moins lutter contre les contenus de faible qualité.
Des mesures ont été prises pour identifier et limiter la publication ainsi que la promotion de contenus à trop faible valeur ajoutée, voire dupliqués.
